Top cyclists in Amstel Gold Race
Les plus grands champions cyclistes dans
„l'AmsteI Gold Race''
How Jan Raas came in from the 'Cold'!
Le vainqueur: Jan Raas, l'homme „venu du froid!"
There are 150 competitors. Trailing in their
wake come half a million spectators, 400 men
acting as escorts, dozens of cars and motor
cycles; and overhead, a helicopter and an
aircraft.
Together all these humans and accompany
ing vehicles make up one of Europe's most
important cycling events, the Amstel Gold
Race, its contestants, its gallery both media
and general public and official observers.
The event is fully sponsored and organized by
Heineken in the spring of every year.
It might be imagined that the race would be
held in flat country. But this is not so. The
route lies over dozens of hills and round hun
dreds of bends in Holland's only mountai
nous area the extreme south-east. Here
the terrain makes the Amstel Gold Race one
of the most arduous classics of the season.
It carries two of the most coveted awards in
cycling, the Super Prestige Pernod prize and
the World Cup. For six hours the profession
als ride at full stretch, climbing hills and
swooping down again, often in freezing cold,
hail-storms or rain conditions which have
given the event the nickname Amstel Cold
Race. Entrants have to be in peak condition to
stand a chance. Anyone not up to scratch just
does not finish.
The 1977 fixture was the twelfth 'edition' of
the race. It was classified for the first time as
'hors catégorie', which meant that the world's
top riders were obliged to take part or not to
ride at all that weekend.
They certainly chose to ride! Practically all the
vedettes were there. To name but a few: Eddy
Merckx, Freddy Maertens, Francesco Moser,
Joop Zoetemelk, Bernard Thevenet. Towards
the end of the race, fans were thrilled by a
gruelling struggle as Jan Raas, up and com
ing member of the Frisol team, found him
self minutes out in front in company with two
Raleigh riders, Gerrie Knetemann and the
1975 World Champion Hennie Kuiper both
determined not to be beaten.
Again and again one of the Raleigh riders took
the lead, forcing Raas to follow. That's the
way it stood just half a mile from the finish and
at that stage hardly anyone would back Jan
Raas.
But the unbelievable happened: Raas won.
Roadside spectators were not the only ones
to witness the race. Dutch, Belgian and
French television networks each featured a
45-minute transmission. (Hence the helicop
ter and aircraft.) In addition there were radio
flash reports totalling many hours of air
space. And for those who missed these
broadcasts there was ample coverage in the
newspapers of Holland, Belgium and France.
II y a 150 concurrents, qui attirent sur leur
passage un demi-million de spectateurs, en-
trafnant la mobilisation de 400 accompagna-
teurs, de plusieurs douzaines de voitures et
de motos, ainsi que celle d'un avion et d'un
hélicoptère qui survolent le circuit.
Cet ensemble humain et matériel fait de
l'„Amstel Gold Race" l'une des plus grandes
competitions cyclistes d'Europe, de par le
nombre des concurrents en ligne ou celui de
son assistance (public et moyens d'informa-
tions) sans oublier les observateurs officiels.
Cette épreuve est entièrement patronnée et
organisée par Heineken, chaque année au
printemps.
On pourrait penser que la course a lieu sur
terrain plat. En fait il n'en est rien. Dans la
seule région montagneuse de Hollande, l'ex-
trême sud-est, la route franchit des dizaines
de collines et comporte des centaines de vi-
rages. La course Amstel est, du fait du terrain,
l'une des classiques les plus dures de la sai-
son.
Elle est dotée de deux des récompenses les
plus convoitées du monde du cyclisme: le prix
Super Prestige Pernod et la Coupe du Monde.
Pendant six heures, les coureurs profession
eels pédalent a toute allure, grimpant les col
lines, fongant dans les descentes, souvent
dans un froid glacial, sous la grêle ou sous la
pluie. Pour nos lecteurs qui connaissent un
peu l'anglais, l'Amstel Gold Race est souvent
du fait de ces conditions atmosphériques,
baptisée par dérision Amstel Cold Race. Les
participants doivent ëtre au mieux de leur
forme pour avoir quelque chance. Ceux qui
ne se sont pas préparés a fond ne peuvent
simplement pas terminer.
L'épreuve courue en 1977 était la douzième
„édition" de cette course. Elle était, pour la
première fois, classée „hors catégorie", ce
qui veut dire que les grands champions mon-
diaux sont obligés d'y prendre part ou de ne
pas courir du tout au cours de ce week-end la.
Mais ils choisissent de courir! Toutes les ve
dettes étaient pour ainsi dire la: Eddy Merckx,
Freddy Maertens, Francesco Moser, Joop
Zoetemelk, Bernard Thévenet pour n'en citer
que quelques uns. Vers la fin de la course,
une lutte acharnée devait faire vibrer le pu
blic. Jan Raas, membre d'avenir de l'équipe
Frisol, s'échappa du peloton, lui prenant
plusieurs minutes, en compagnie de deux
coureurs de l'équipe Raleigh, Gerrie Knete-
man et le chamion du monde 1975 Hennie
Kuiper, tous deux bien décidés a ne pas se
laisser battre.
Les coureurs de l'équipe Raleigh se relayè-
rent en téte, obligeant Raas a suivre. II en fut
ainsi jusqu'a 800 mètres de l'arrivée et, a ce
moment la, peu de gens auraient parié sur les
chances de Jan Raas.
Et pourtant l'incroyable arriva: Raas gagna la
course.
Les spectateurs placés tout le long de la route
ne furent pas les seuls témoins de cette
épreuve.
Les télévisions hollandaise, beige et frangaise
lui donnèrent chacune 45 minutes d'anten-
ne (d'oü la présence de l'hélicoptère et de
l'avion). Par ailleurs les radios lui consacrè-
rent, sous forme de reportages et de flash,
plusieurs heures d'émission. Et pour tous
ceux qui ne purent suivre ces retransmis
sions, les journaux hollandais, beiges et
frangais couvrirent largement l'évènement.